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Bernard lorta-jacobd définit le mariage comme « la plus importante de toutes les fêtes, sans doute, parce qu’elle a pour fonction de réaliser une alliance entre familles, entre groupes ou même entre fraction ». A propos de terme tamghra, lorta-jacobd relève que en tamazighte veut dire « fête »(fête de mariage),mais désigne aussi une danse .le mariage en tant qu’élément qui s’inscrit dans une perspective ethnologique berbère,représente l’une des manifestations sociales qui implique la présence fréquente d’ahidous. L’alliance entre un homme et une femme nécessite authentiquement la célébration d’un mariage .en d’autre termes, toute alliance entre homme et femme est tributaire d’un mariage conformément aux règles instaurées par la société d’ait oujana et de tdoght en générale.
Le choix de l’épouse est l’affaire de toute la famille et non seulement de l’époux .dans la plupart des cas, selon la tradition, l’homme ne voit pas son épouse jusqu’à la dernière nuit de mariage pendant la quelle ils font leur première rencontre.
Les préparatifs du mariage se font quelques mois avant la célébration de la fête .la première nuit du mariage dite « is hmi »voulant dire en français, réchauffement, est aussi le point de départ de la danse d’ahidous.ce sont les petits enfants qui s’emparent des bebdirs avant le dîner en les tapant pêle-mêle. Après le dîner ce sont les jeunes et les grands qui s’occupent de la danse .le « imam » entame le mariage par la sourate de la « fatiha » .le repas présenté pendant cette première nuit n’est d’autre chose que le couscous et les brochettes .la danse d’ahidous peut durer jusqu’au matin, si les amateurs sont en soif de cette danse.
Pendant le matin ce sont les hommes de la tribu (ait igham) qu’on invite,ce jour là est dit le jour de « sadaka »qui veut dire littéralement la charité .l’après midi , les femmes à leur tour seront invitées cordialement .le groupe des femmes ,dit « laamt »,jouissent des beaux moment de la danse d’ahidous.
Pendant le second jour ,dit « takhssait »voulant dire en français « citrouille »,la joie de toute la famille est reflété ostensiblement à partir de la pratique de l’ensembles des rites qui forment ce jour .excluant toute participation masculine,les cousines de la marée,dites « isst khaltiss n tslit »(rien que les cousines de la part de sa mère)jouent la danse d’ahidous tout en chantant les « ighaln »,ces derniers désignent en tamazight la partie de la main du coude au poignet .pour « lafwal »,auxquels je n’ai pas trouvé d’équivalent en français,ils sont un type de chants différents des « ighaln »,que l’on chante le jour même de « takhssait ».
« Ighmi » est le jour qui suit « takhssait ».il veut dire en français le jour de l’application de henné sur les mains et les pieds de la marée .c’est aussi le jour ou l’on offre à la mariée et sa famille des cadeaux, en tamazight « tikfaf », à savoir pain de sucre, vêtement et de l’argent, mais ce cas est très rare.
Arrive donc « Tanaka », comme jour concluant le mariage en général .durant ce jour, les « isnayn »viennent en groupe d’hommes « prendre (la mariée) pour la conduire –tambour en tête jusqu’à sa nouvelle maison ».
De manière très brève « isnayn est hommes du village de la mariée se disposent en deux ranges pour la danse « d’aamar n oukham ».la mariée une fois arrivée à sa nouvelle maison, sera chaleureusement accueillie par sa nouvelle famille. « Tanaka » est la nuit ultime de la fête de mariage.
par: mohamed malouki
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