|
|
SITES PARTENAIRES :
|
|
|
|
|
|
|
|
lahtate(la transe ) |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Lahtart dite en français la transe s’inscrit dans le cadre des traditions orales. A vrai dire, l’oralité a développé clairement son propre style ou les répétitions et le rythme sont primordiaux, liés à la nécessité de mémoriser et modulés par la gestuelle corporelle.
Les préparatifs de « lahtart » se font une semaine avant le jour précis. Toute la semaine qui précède est dite « itan maqqun »en français « nuits sacrées ».chacun des habitants doit célébrer jovialement les jours fastueux ; les familles échangent des visites, des cadeaux, Ets. C’est le jour d’une liesse totale de toute la tribu et de toute la région.
De manière très organisée, « id bab numur »dits les ordonnateurs veillent sur l’organisation de la fête .chaque individu s’occupe de son « ikhas » sous fraction. Chaque foyer doit verser une petite somme d’argent pour participer aux dépenses de lahtart.
Le jour même, une troupe des danseurs à faire venir est obligatoire .cette troupe se compose de trois à quatre personnes. L’un joue de « lghita » comme instrument musical à son aigu, les autres des petits tambourins et les jeunes habitants de la tribu les aident par des bendirs .Avant d’entamer, la troupe est obligée de faire un tour dans toute la tribu pour annoncer aux restes des habitants de la tribu le commencement de la fête de lahtart.
Arrive donc le moment d’accéder au terrain spécial qui est naturellement situé juste à un lieu sacré dite « imi ntalat »ou « imi nigham ».
L’essentiel réside dans cette musique sous l’apparence d’un tableau d’art extrêmement fascinant. Le spectacle de lahtart est tellement riche en images .il est le vrai reflet de la manière de vivre des imazighens « n ait oujana » .cet aspect de sacralité perçu dans une optique religieuse revient à dire que les « ait oujana » ont un attachement fortement étroit à la religion. Cet impeccable spectacle plongea les spectateurs dans une atmosphère de concupiscence. Le talent des danseurs se reconnaît à la force expressive qu’ils savent tirer de ces procédés.
La troupe entourée de tout part des spectateurs,forme un large cercle permettant aux danseurs dits « ihtariyn »de danser librement .chaque chant est joué au gré des « ihtariyn ».les expressions répandues entre les joueurs sont comme suites : « madigan ccixank »en français quel est votre saint ? « Gatas alkhatrans »en français « faites en sorte qu’il soit à l’aise »Ets… « Ahtariy »en demandant un chant, danse sensiblement jusqu’à s’extasier par le charme de la musique ; et la tomber par terre et perdre conscience. Au cour de la danse d’ « ihtariyn », les spectateurs disent « tkchamtid lahtart »c’est à dire « il veut danser vivement ».sa respiration se faisant plus pénible, avec la difficulté à tenir les yeux ouverts. A ce moment là les spectateurs évitent carrément tout signe de rire ou même pour de sourire pour ne pas gêner ihtariyn. Ces derniers jetant un regard de haine atroce, ont près à avaler le feu, à traverser à pied-nus les endroits épineux, à se blesser la tête avec un couteau…ets.
En tombant, « ahtariy » sera transporté à lieu spécial, en le mouillant d’eau, en conséquence, il se réveille, il se lave et jette dans un profond repos comme s’il venait de sortir de la guerre.
Le jour même, le bœuf de la tribu dit « aagliy ntqbilt »en tamazight, sera égorgé, réparti en quote-part, chaque famille dans la tribu doit profiter de cette occasion. Concernant les tortillons, la tête, les pieds du bœuf seront vendus aux enchères. De même pour tout l’ensemble des cadeaux présentés par des femmes. Tout le gain obtenu sera mis dans le budget de la tribu.
A l’heure du petit déjeuner, les gens s’invitent les uns et les autres à manger. A la tombée de la nuit, le jeu de la danse d’ahidous se pratique dans un lieu purement public. Ahidous dure presque une semaine et demie.
par: mohamed malouki
|
|
|
|
|
|
|
|
|
heure |
|
|
|
|
|
|
|
google : |
|
|
|
|
|
|
|
compteur |
|
|
|
|
|
|
|
météo |
|
|
|
compteur 27 visiteurs (31 hits) |